Sira Quiroga, élevée par sa mère célibataire, grandit dans les années trente à Madrid et devient couturière comme sa mère, première main d'une maison de couture. Mais avec la crise de la fin des années trente et la fermeture de l'atelier de couture, elle s'oriente vers le secrétariat, soutenue par Ignacio son fiancé mais sa rencontre avec Ramiro, va faire basculer son destin Avec lui elle part pour Tanger, alors protectorat espagnol pour faire des affaires, qui vont vite s'avérer louches.....Restée seule et quittant Tanger pour Tétouan, où elle espère embarquer pour l'Espagne, elle va se retrouver bloquée dans la petite ville alors qu'éclate la guerre civile espagnole et va devoir faire preuve d'imagination pour y survivre...avec ses doigts d'or, pourquoi ne pas créer un maison de couture, avec la clientèle étrangère résidant dans la ville, fonctionnaires espagnoles, allemands fortunés, aristocrates britanniques et affairistes de tout poil...
L'espionne de Tanger est une très bonne surprise, un roman à la fois d'aventures et historique qui, grâce aux nombreuses mésaventures et retournements de situation de l'héroïne, m'a emmené dans les années trente et quarante à Tanger, puis Tétouan, dans le microcosme européen, à la fois nid d'espions, favorisant les affaires, les liaisons dangereuses entre politique et amitiés superficielles. Un roman où se succède une série d'aventures qui éclairent sur l'histoire de l'Espagne, y mêlant habilement des personnages historiques dans un style qui m'a complètement séduite, j'ai été happée dans ce roman Maria Dueñas et j'y ai appris beaucoup sur le protectorat espagnol au Maroc.
Il y avait longtemps que je n'avais pas été aussi enthousiasmée - depuis
Le Médecin d'Ispahan, je pense...
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